Programme du colloque "Quelles places pour l’échange démocratique dans les espaces médiatiques numériques" ?

2024-04-29

Programme scientifique préliminaire

 

Mardi 18 juin

 

9.00–9.15 Ouverture des journées d’étude par le comité d’organisation : Grégoire Lacaze, Christophe Premat, Malin Roitman, Françoise Sullet-Nylander et Samuel Vernet

 

Axe 1 Discours de haine et contre-discours

 

9.15–10.00 Conférence plénière 1

Samuel Vernet (Aix-Marseille Université, France)

« Circulation et instrumentalisation de la notion de discours de haine dans l’espace public médiatique »

 

10.00–10.30

Emmanuelle Bornet (Université Toulouse Capitole, France)

« L’appréhension performative du « discours de haine » diffusé sur internet par le droit européen des droits de l’homme »

 

10.30–10.45 Pause-café

 

10.45–11.15

Jean Mourier & Agata Jackiewicz (Université Paul-Valéry Montpellier 3, France)

« Sexisme, contre-discours et « culture du lol ». Le cas du cyberharcèlement à l’encontre de Manon Lanza »

 

11.15–11.45

Thomas Johnen (Westsächsische Hochschule Zwickau, Allemagne)

« „Cafetão da miséria !“ – le discours de haine aporophobe de l‘extrême droite brésilienne contre le Père Julio Lancelotti à l’exemple des campagnes du député Arthur de Val dans les médias sociaux et sa diffusion dans les journaux en ligne de droite »

 

11.45–12.15

Anna Terzi (Stockholm University, Suède)

« The role of discourse markers in the creation of hate speech in Italy »

12.30-14.00 Déjeuner

 

Axe 4 Discours agonal et ses formes d’expression

 

14.00–14.45 Conférence plénière 2

Laurence Rosier (Université Libre de Bruxelles, Belgique)

« Formes de violence et matérialités (techno)-discursives »

 

14.45–15.15

Laure Cataldo & Éric Rouby (Université de Franche-Comté, France)

« L’expression soyboy sur le réseau social patriotswin : quand le discours viriliste s’étend à une critique de l’opposition à Trump »

 

15.15–15.45

François Le Foll (Université de Savoie-Mont-Blanc, France)

« Liberté d’expression et musique métal : entre polémiques, enjeux sociaux et stratégies argumentatives »

 

15.45-16.15 Pause-café

 

16.15-16.45

Tallulah Frappier (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France)

« Les formats du débat en ligne »

 

16.45-17.15

Claire Hugonnier & Geneviève Bernard-Barbeau (Université Grenoble Alpes, France ; Université du Québec à Trois-Rivières, Canada)

« La mémoire discursive : un levier pour la circulation des idéologies ? L’exemple des mobilisations contre la « PMA pour toutes » en France »

 

17.15-17.45

Abdoul Malick Ba (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France)

« L’activisme digitalisé au Sénégal et les transformations politiques en cours : les enjeux autour des nouvelles formes d’engagement citoyen »

 

17.45-18.15

Torun Reite & Flora Telo (Dalarna University, Suède  ; Institut Jean Piaget de Benguela, Angola)

« Young Angolans, political participation, and the (un)-limited role of digital media spaces »

 

18.15-18.45

Valentin Rousselet (Sorbonne-Université, France & Université de Heidelberg, Allemagne)

« Etude du débat sur la vaccination : impacts de l’émotion et des références au contre-discours sur l’argumentation dans des tweets français et allemands »

 

19.30 Dîner

 

Mercredi 19 juin

 

Axe 3 Complotisme (Fake news/Deep fake, Big Data)

 

9.15–10.00 Conférence plénière 3

Grégoire Lacaze (Aix-Marseille Université, France)

« Idéologisation des discours et contre-discours de haine sur les RSN dans la campagne présidentielle américaine de 2024 »

 

10.00–10.30

Lise Henric (Institut catholique de Toulouse, France)

« La diffusion des fake-news sur les réseaux sociaux numériques : entre stratégie discursive et discours polémique »

 

10.30–10.45 Pause-café

 

 

10.45–11.15

Polina Ukhova (Université Paul-Valéry Montpellier 3, France)

« Discours socio-numériques de haine entre internautes russophones et francophones au sujet des relations internationales en crise systémique »

 

11.15–11.45

Marie-Danielle Tremblay, Alexandre Coutant & Michelle Stewart (Université du Québec à Montréal, Canada)

« Quel rôle pour la presse d’actualité dans une démocratie délibérative à l’ère du numérique ? »

 

11.45–12.15

Dusan Bozalka (IRSEM)

« Le savoir-faire complotiste numérique « Made in Q » : une étude computationnelle multiplateforme des récits stratégiques et des membres d’un contre-public unissant Q à ses Anons »

 

12.30-14.00 : Déjeuner

 

Axe 2 Stratégies dominants vs dominés 

 

14.00–14.45 Conférence plénière 4

Malin Roitman (Stockholm University, Suède)

« Les identités collectives et les stéréotypes » : Enjeux et controverses dans le discours médiatique en France.

 

14.45–15.15

Laurence Arrighi (Université de Moncton, Canada)

« Le commentaire en ligne de vidéos YouTube comme espace discursif pour se dire et dire l’autre : l’exemple de représentations identitaires des et sur les francophones de l’Acadie »

 

15.15–15.45

Hassan Atifi (Université de technologie de Troyes, France)

« Mobilisation numérique et libertés individuelles au Maroc : #Stop 490 vs #Keep490# »

 

15.45-16.15 Pause-café

 

16.15-16.45

Marlène Dulaurans & Jean-Christophe Fedherbe (Université Bordeaux Montaigne, France ; Gendarmerie Nationale, France)

« Les "chasseurs de pédophiles" en ligne : quel usage de l’espace démocratique pour les discours de vigilantisme numérique ? »

 

16.45-17.15

Danouma Ismaïl Diala Traoré (EHESS Paris, France)

« Les activistes politiques de la diaspora burkinabè dans le débat politique national : les réseaux socio-numérique comme terrain d’affrontements politiques »

 

17.15-18.00 Bilan et clôture des journées d’étude

 

 

Appel à communications

 

Quelles places pour l’échange démocratique
dans les espaces médiatiques numériques ?

 

Journées d’étude des 18 et 19 juin 2024

Université de Stockholm

 

En collaboration avec le séminaire de recherche international ISSMDA (International Seminar on Social Media Discourse Analysis) et dans le cadre d’une collaboration CIVIS (https://issmda.hypotheses.org/), le groupe de recherche ROMPOL du Département des études romanes et classiques de l’Université de Stockholm organisera deux journées d’études sur les places de l’échange démocratique dans les espaces médiatiques numériques. Ces journées d’études auront lieu à l'Université de Stockholm les mardi 18 et mercredi 19 juin 2024 et en distanciel. Les langues du colloque seront le français et l’anglais.

 

Les langues du colloque seront le français et l’anglais. Les propositions de communications (500 mots + 4 références max.) pourront être rédigées dans ces deux langues et seront envoyées à l’adresse suivante : rompol@su.se, au plus tard le 15 janvier 2024. Afin de joindre de nombreux chercheurs dans le domaine des études sur les discours politiques et sur les discours médiatiques, l’appel à communications de ces journées d’étude sera diffusé en francais et anglais. 

 

Axes de recherche

1) Discours de haine et contre-discours

2) Stratégies dominants vs dominés 

3) Complotisme (Fake news/Deep fake, Big Data) : discours et contre-discours

4) Discours agonal et ses formes d’expression (débats, presse, musique urbaine, inscriptions sur les murs / graffitis / fresques)

 

Argumentaire 

Depuis quelques années, la notion de "discours de haine" a émergé dans le débat public comme un enjeu majeur de notre ère. Face à ce qui est perçu comme une expansion, les gouvernements européens tentent de plus en plus de légiférer sur le sujet. Les sciences humaines se sont logiquement emparé de cette notion qui a cependant fait l'objet de critiques : s'il est relativement aisé de cerner et décrire un discours de haine fulgurant parce qu'il prend les formes d'une violence verbale discriminatoire, il est beaucoup plus complexe de délimiter le discours de haine lorsqu'il prend des formes feutrées, mondaines, ou qu'il est présenté sous la forme d'une argumentation idéologique - ce qui a amené des chercheurs à proposer la notion de "discours de haine dissimulé". De plus, la notion n'est pas neutre politiquement : son usage dans la recherche porte en soi l'esquisse d'un programme politique. Elle permet pourtant à la recherche d'analyser sous un jour nouveau les corpus de discours issus d'idéologies discriminantes voire violentes : xénophobie, antisémitisme, sexisme, LGBTQ-phobie, par exemple. Cet axe accueillera des propositions de communication qui visent à étudier la composition, les modes de circulation, l'impact que les discours peuvent avoir. Mais peut-on complexifier cette notion ? Le discours de haine pourrait aussi être observé en réaction à des processus de domination et à des violences symboliques ou matérielles. Lorsque certaines conditions idéologiques et historiques sont réunies, le discours de haine peut-il servir une reprise de pouvoir de la part de groupes sociaux dominés ? Enfin, parce que des luttes sociales sont régulièrement rejetées du côté de la violence par une certaine doxa médiatique et politique, il est également possible d’interroger l’usage qui est fait de la notion de discours de haine lorsqu’elle est brandie par un groupe social et politique dominant – en particulier l’usage performatif qui en est fait pour passer sous silence des luttes sociales légitimes. Cet axe proposera alors également de renverser l'usage traditionnel qui est fait de la notion de "discours de haine" en interrogeant la possibilité d’une légitimité politique du discours de haine comme résistance et empowerment.

Un autre axe de recherche possible serait d’étudier des discours censés (re)produire des relations de dominance dans les réseaux sociaux, à savoir les interactions entre les groupes dominants-dominés, tels que les couples experts/profanes ; leaders politiques/électeurs/ONG ; partis politiques au pouvoir/partis politiques dans l’opposition ; médias publics/médias indépendants ; populations majoritaires/minorités nationales ; pays industrialisés/pays en voie de développement, etc.  Ainsi s’ouvre la possibilité d’étudier cet axe d’une perspective macro, à savoir d’analyser les enjeux des discours dominants-dominés (où discours est pris dans le sens manières de pensées et valeurs propres à différents domaines socio-économiques et culturelles – normes – de la société), aussi bien que d’une perspective micro, à savoir une étude du discours dominant-dominé (où discours est pris dans le sens agencements de phrases dotés de fonctions spécifiques), tels que les expressions linguistiques d’autorité, d’oppression, de dominance, d’omnipotence, pour faire taire, etc. dans des événements de communications spécifiques (genres textuels). Les thèmes à aborder seront par exemple les possibles tensions sociales et discursives relatives à l’identité genre-sexe, aux groupes ethniques, aux classes sociales, aux institutions politiques, etc. transmises dans différents réseaux sociaux.

Les réseaux socio-numériques encouragent la production de discours polémiques dont la viralité est encouragée par les algorithmes des plateformes technologiques. Cette propension à faire circuler des discours dont la véracité n’est pas questionnée favorise la diffusion de discours conspirationnistes ou complotistes (exploitant la technologie du deep fake). Ce troisième axe souhaite interroger les stratégies discursives mises en œuvre par les différents acteurs médiatiques et politiques qui exploitent les dispositifs techniques de transmission de contenus informationnels. Il invite à s’intéresser à l’étude de vastes corpus (Big Data) et à analyser comment des informations non vérifiées (absence de fact-checking) et souvent mensongères (fake news, vérités alternatives) vont connaître une très grande popularité et vont permettre aux responsables politiques de construire des discours et contre-discours fondés sur l’exploitation pragmatique de ces publications numériques circulantes. L’aspect multimodal de ces réseaux retiendra notre attention ainsi que la dynamique interactionniste des discours et contre-discours (cible, adresses indirectes…).

Le renouvellement des études en analyse du discours numérique a pris à bras le corps le champ de la toile dans ses dimensions polysémiotiques ; on s’est ainsi intéressé aux matérialités innovantes (l’écrit d’écran, les échanges écrits asynchrones, les technomarques…), aux nouvelles formes et /ou genres discursifs produits par la toile (le blogue, le tweet, le commentaire) et à l’imbrication entre le dispositif médiologique et l’émergence et/ou la reconfiguration de (nouvelles) formes de discours ou de stratégies discursives. En ce qui concerne les observables reconfigurés, l’expression des émotions sur la toile, dont participe la violence verbale et paraverbale offre un champ inédit par sa diversité polysémiotique, ses mécanismes de circulation, de propagation et de réflexivité discursive. L’ensemble des matérialités discursives se croise, entre graffitis de rue et tweets haineux.

 

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Keynote speakers

Grégoire Lacaze (Aix-Marseille Université), 

Malin Roitman (Stockholms universitet) 

Laurence Rosier (Université libre de Bruxelles) 

Samuel Vernet (Aix-Marseille Université)

 

Comité d’organisation

Grégoire Lacaze (Aix-Marseille Université)

Christophe Premat (Stockholms universitet)

Malin Roitman (Stockholms universitet)

Françoise Sullet-Nylander (Stockholms universitet)

Samuel Vernet (Aix-Marseille Université)

 

Comité scientifique

María Bernal (Stockholms universitet)

Adriana Bolivar (Universidad Central de Venezuela y Universidad Autónoma de Querétaro, México)

Domitille Caillat (Université Paul Valéry, Montpellier 3)

Emilie Devriendt (Université de Toulon)

Claire Hugonnier (Université Grenoble Alpes)

Agata Jackiewicz (Université Paul Valéry, Montpellier 3)
Grégoire Lacaze (Aix-Marseille Université)

Julien Longhi (CY Cergy Paris Université)

Dominique Maingueneau (Sorbonne Université)

Sophie Marnette (University of Oxford)

Monique De Mattia-Viviès (Aix-Marseille Université)

Christophe Premat (Stockholms universitet)

Malin Roitman (Stockholms universitet)

Laurence Rosier (Université Libre de Bruxelles)

Wilfrid Rotgé (Sorbonne Université)

Marion Sandré (Université de Toulon)

Charlotta Seiler Brylla (Stockholms universitet)

Françoise Sullet-Nylander (Stockholms universitet)

Lieven Vandelanotte (Université de Namur)

Samuel Vernet (Aix-Marseille Université)

 

Dates importantes

30 octobre 2023 : envoi de l’appel à communication

15 janvier 2024 : date limite pour l’envoi des propositions de communication à rompol@su.se

15 février 2024 : réponses du comité scientifique aux contributeurs / contributrices

18-19 juin 2024 : tenue des journées d’étude à l’Université de Stockholm

15 novembre 2024 : dernier délai pour envoyer les articles scientifiques présentés aux journées d’étude. Les articles, entre 6000 et 8000 mots, seront publiés dans la Revue nordique des études francophones/Nordic Journal of Francophone Studies (https://franorfon.org/) après évaluations en double aveugle.

15 février 2025 : notification aux contributeurs / contributrices

15 juin 2025 : parution des articles dans un numéro de la revue Revue nordique des études francophones / Nordic Journal of Francophone Studies (Stockholm University Press)

 

Références

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